Tout a commencé par la recherche de ce bleu… ce bleu profond qui vient nous connecter à notre âme.
A l'intérieur du tableau, avec cette sensation de flotter, j'ai dessiné sur du papier des formes avec du pastel sec. Puis, j'ai découpé les papiers pour leur donner la forme souhaitée et assemblés sur le cadre à l'aide de collant à double face.
Chaque pièce a été protégée par l'utilisation d'un spray qui empêche le jaunissement, la décoloration et l'évaporation du pastel.
La peinture sur le cadre de bois est réalisée à l'aide de peinture Acrylique.
Visite du loft
Tous les tableaux disponibles sont de retour dans mon atelier/loft. Si vous désirez les voir, il me fera plaisir de vous ouvrir la porte sur rdv seulement.
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Née en France, Florence découvre très tôt l’art du ciseau! Oui, le ciseau peut être une technique mais aussi un art! A 3 ans, elle subtilise tous les ciseaux de sa classe avec son meilleur ami. A 6 ans, elle modifie la jolie nappe de ses parents en y ajoutant quelques franges!
A 15 ans, un classique, elle commence à couper les cheveux de ses amis. A 21 ans, elle en fait son métier. Lassée par le manque de créativité, elle part vivre au Québec pour élargir sa palette de possibilités à 24 ans.
Passionnée de Pop Art, de collages et de couleurs, elle entre à l'école de Design et Production de Décors à Montréal. Diplôme en poche, elle commence à travailler à travers le Canada mais se rend vite compte que les décors des grands magasins commencent a être remplacés par des mannequins et des affiches. Alors ,elle décide de retourner à ses premiers amours, la coiffure. Elle monte son atelier de coiffure, le dessine et construit son propre décor. En 2009, elle crée Bla Bla Coup', un lieu de rencontres artistiques, de coupes et de bla bla!
A l’occasion du Festival Montréal en Lumière , elle organise une soirée nommée " Pimp ton amie, prend la pour ta Barbie", évènement pour lequel elle prête des ciseaux et son salon pour que les personnes puissent expérimenter la creation d'une coupe de cheveux sur leurs ami(e)s. Sensation forte garantie.
Dans ces temps libres ( peu nombreux) , elle apprend à coudre et commence à créer des trousses colorées et drôles pour Bla Bla Coup' et tranquillement prépare sa sortie. Fatiguée, elle se retire du commerce et part vivre dans la nature tout en continuant de coudre des collections textiles pour petits et grands.
En 2015, elle organise sa toute première exposition a Montréal de créations textiles sur le thème du voyage. Et comme le thème est lancé, elle entrepose ses meubles et prend la route, en solo, à bord de sa voiture pour traverser le Canada. Vancouver l’appelle et décide de s'y installer pour commencer un nouveau chapitre de sa vie. Elle découvre alors les paysages photogéniques de la ville qui lui inspirent la création de cartes postales. Elle continue de s'initier à Photoshop, apprend le dessin digital et tombe en amour avec le pastel!
Presque 10 ans après sa première exposition, elle revient avec un nouveau medium, le pastel mais toujours accompagnée de ses ciseaux, un outil qui peut sembler être le prolongement de ses doigts!
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Quand j’ai vu l’exposition de Nicolas Party au Musée des Beaux Arts de Montréal, j’ai eu un immense coup de foudre pour sa peinture et ses gigantesques murales réalisées en pastel. Je n’avais jamais utilisé ce médium et pourtant il cochait toutes les cases de ce que j’aimais: les couleurs vibrantes, l’utilisation de mes doigts, la douceur et texture du pastel, et pas d’odeur. Bonheur garanti
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Je ne vais pas vous mentir, je me suis donnée un très gros défi mais j’ai toujours aimé la rondeur, le côté plus organique. On a la sensation de se perdre dans le tableau et que notre oeil ne s’arrête jamais.
Le collage de papier n’aime pas…
l’humidité. Le tableau ne peut pas être dans une pièce qui contient trop d’humidité ou à cóté d’un climatiseur par exemple car le papier va gondoler.
les doigts. Comme vous pouvez voir, j’ai choisi de ne pas mettre de vitre de protection sur le tableau, il est donc préférable de mettre le tableau en hauteur de façon à ce qu’on n’ait pas envie de toucher le tableau!
la lumière directe du soleil. Même si chaque pièce de papier a été protégée par un spray anti jaunissement et protection des couleurs, je vous conseillerai de mettre le tableau dans un endroit qui accueille de la lumière indirecte et/ou artificielle.

L’exposition s’est dessinée d’abord en méditant. J’ai vu apparaître des formes, des couleurs et des thèmes. J’ai ressenti la rondeur des tableaux comme une invitation à plonger et observer la vie sous marine à travers les hublots. Cette exposition nous incite à ralentir, à faire baisser notre rythme cardiaque et à nous imaginer descendre dans notre monde intérieur. Qu’est ce qu’on ressent? A quelle partie de notre corps toutes ces émotions sont elles connectées?
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Mes premiers essais
En me lançant dans l'aventure de créer une exposition complète en 50 jours, je souhaitais explorer des formes organiques, avec des contrastes de couleurs vives.
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En apesanteur
J'ai imaginé l'expo par palier d'apesanteur, ce pourquoi j'ai choisi des formes rondes pour mes tableaux, pour inviter le spectateur à plonger, peut être en respirant différemment.
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La méduse
Dans le dernier tableau, on se retrouve dans les profondeurs abyssales et les méduses s'illuminent, ce qui leur créent tout le côté magique.
Radio Canada - Culture et Confiture - Emission du samedi 20 mai 2023
Entrevue avec Mireille Langlois
“ L’animatrice Mireille Langlois s’est rendue au Centre Culturel Francophone de Vancouver pour suivre un cours accéléré de pastel avec Florence Janiaud dont les oeuvres sont exposées jusqu’au 1er Juillet “